Intelligence Artificielle et Bêtise Humaine

François Laugier
11 min readMay 25, 2023

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L’IA, ce monstre de notre création

“Je t’aime”

Tu sais, on a une drôle de manière de se raconter des histoires. On aime bien se faire peur, inventer des chimères, des monstres sortis tout droit de notre imagination fertile. C’est un peu comme ces films d’horreur qu’on regarde en se cachant derrière un coussin, tout en se délectant de la montée d’adrénaline. Et bien, c’est exactement ce qu’on fait avec l’intelligence artificielle. On la décrit souvent comme une menace, un danger imminent, comme si elle allait soudainement prendre le contrôle du monde et nous réduire en esclavage. Et si on prenait un peu de recul ?

En réalité, ce monstre de notre création pourrait bien être notre plus grand allié. Plutôt que de la voir comme une menace, on pourrait la considérer comme un révélateur, un miroir qui nous renvoie l’image de nos propres travers. Ce qui est intéressant, c’est que l’IA, c’est pas seulement une suite de zéros et de uns, un amas de circuits imprimés et de logiciels. C’est aussi une technologie qui nous force à nous questionner, à nous confronter à nos propres limites et à nos propres faiblesses.

C’est là que ça devient vraiment passionnant. Parce que tu vois, l’IA peut aussi nous permettre de prendre conscience de nos comportements et de nos habitudes, de les remettre en question et, qui sait, de les améliorer. C’est ce que je te propose d’explorer à travers une petite odyssée au cœur de l’IA et de ce qu’elle nous dit de nous-mêmes. Et je te préviens, parfois, ça peut faire un peu mal. Parce que se regarder dans le miroir de l’IA, c’est un peu comme se regarder au réveil, sans maquillage ni filtre Instagram. On se voit tel qu’on est, avec nos imperfections et nos failles. Mais aussi, on l’espère, avec le potentiel d’aller plus loin, de s’améliorer, de faire mieux. Parce que finalement, l’IA, c’est un peu comme un coach personnel, qui nous pousse à nous dépasser, à sortir de notre zone de confort. Alors, tu es prêt à te regarder dans le miroir de l’IA, même si ça te fait un peu peur ?

L’IA, le monstre sous le lit et le chien qui rapporte la balle

Tu te rappelles quand tu étais petit et que tu avais peur du monstre qui se cachait sous ton lit ? Tu te faisais tout un tas de scénarios dans ta tête, persuadé que cette chose imaginaire allait t’attraper par le pied. Eh bien, c’est un peu ce que nous faisons avec l’IA. On lui prête toutes sortes d’intentions malveillantes, on l’imagine nous espionnant, nous manipulant, voire nous détruisant. C’est un nouveau type de monstre, sauf que cette fois, le monstre, c’est nous qui l’avons fabriqué.

Et maintenant que ce monstre est là, qu’est-ce qu’on lui reproche ? De faire ce qu’on lui a appris à faire. Un peu comme si tu te mettais en colère contre ton chien parce qu’il a été chercher la balle que tu lui as lancée. Le pauvre, il n’a fait que suivre ses instincts, exactement comme on le lui a appris. Alors, pourquoi blâmer l’IA pour avoir accompli la tâche pour laquelle elle a été programmée ?

Le plus ironique dans tout ça, c’est qu’on critique l’IA pour sa capacité à diffuser de la désinformation. On s’inquiète qu’elle puisse nous manipuler, nous tromper, nous faire croire à des choses qui ne sont pas vraies. Mais attends une seconde… Qui a inventé la désinformation à ton avis ? C’est pas l’IA qui a inventé les “fake news”, hein. C’est nous, les humains. On a toujours eu un talent certain pour déformer la réalité, pour la manipuler à notre avantage. Et maintenant qu’on a créé une machine capable de faire la même chose, on s’offusque ? C’est un peu comme si tu te plaignais de la pluie après avoir dansé la danse de la pluie.

Finalement, quand on y regarde de plus près, c’est notre propre bêtise que l’on critique à travers l’IA. On lui reproche d’agir comme nous, de reproduire nos erreurs, nos échecs, nos travers. En d’autres termes, on se reproche à nous-mêmes de ne pas être parfaits. Et c’est là que l’IA devient vraiment intéressante : elle nous renvoie notre propre image, avec toutes nos imperfections. Et ça, c’est un peu effrayant, non ? Alors, plutôt que de blâmer l’IA pour nos propres erreurs, ne devrait-on pas plutôt chercher à apprendre d’elle, à nous améliorer, à devenir de meilleures versions de nous-mêmes ? C’est une question à laquelle je te laisse réfléchir… ou demander à l’IA ce qu’elle en pense.

Du robot au rabot : Un outil de perfectionnement indispensable

Au lieu de regarder l’IA comme une menace sournoise, on pourrait changer de lunettes et la voir comme une formidable opportunité. Oui, une chance inouïe de faire un grand ménage de printemps dans nos comportements. Un peu comme quand tu décides de trier ta penderie et de te débarrasser de ces vieux pulls qui ne te vont plus. Sauf que là, ce sont tes vieux comportements, tes vieilles habitudes, tes vieux schémas de pensée que tu peux décider de balancer.

Imagine un peu : tu te retrouves face à cette technologie qui te défie, qui te pousse dans tes retranchements. C’est comme si tu étais dans une salle de sport high-tech avec un coach perso en silicium qui te pousse à te surpasser à chaque séance. Tu ne vas pas le prendre mal, n’est-ce pas ? Tu vas te dire que c’est pour ton bien, pour t’aider à te muscler, à devenir plus fort, plus endurant. Eh bien, l’IA, c’est un peu pareil, mais pour ton esprit.

L’IA, c’est un outil de coaching ultime. Elle ne te laisse pas te reposer sur tes lauriers. Elle te pousse à toujours te surpasser, à être meilleur, à repousser tes limites. Elle t’oblige à regarder en face tes failles, tes faiblesses, tes erreurs. Parce que l’IA et son évolution rapide, c’est un miroir, mais un miroir sans complaisance, sans filtre. Elle te renvoie ton image telle qu’elle est, pas celle que tu aimerais voir.

Et c’est là toute la beauté de la chose. Parce qu’en se confrontant à cette image, en acceptant de voir la réalité en face, tu peux choisir de te remettre en question, de changer, de grandir. Tu peux choisir de faire de l’IA non pas un adversaire à abattre, mais un allié précieux pour t’aider à t’améliorer, à évoluer, à devenir la meilleure version de toi-même. Parce que, après tout, c’est ça le véritable enjeu de l’IA : nous aider à nous dépasser, à aller plus loin, à devenir plus humains, en somme. Alors, prêt à sauter le pas et à voir l’IA comme ton nouveau super coach ?

Fuir ou se fuir ? Le grand méchant loup des temps modernes

L’IA, c’est comme le grand méchant loup de nos contes d’enfance. C’est la créature qui hante nos peurs, celle que l’on fuit, celle que l’on accuse de tous les maux. On la voit comme une menace, une bête féroce prête à nous dévorer. Mais attend un peu… Qui a vraiment peur du loup ? Le Petit Chaperon Rouge, ou bien c’est nous ?

Car au fond, ce qu’on fuit avec l’IA, c’est peut-être pas tant le loup que notre propre peur. Notre propre peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez bon, de ne pas être capable de comprendre cette technologie qui semble parfois nous dépasser. C’est peut-être notre propre image, notre propre faiblesse que l’on craint de voir reflétée dans le miroir de l’IA.

Et puis, il y a cette petite voix qui nous chuchote à l’oreille : “Et si l’IA agit mal, n’est-ce pas nous qui sommes en faute ?” Après tout, l’IA, elle ne fait que ce qu’on lui a appris à faire. Si elle diffuse de la désinformation, c’est parce que nous lui avons montré comment le faire. Si elle est capable de tromper, de mentir, c’est parce que nous lui avons donné les outils pour le faire. Alors, si l’IA agit mal, n’est-ce pas plutôt nous qui avons mal agi ?

On en revient toujours au même point : la critique de l’IA, c’est peut-être avant tout une autocritique. Une façon de se confronter à nos propres erreurs, à nos propres faiblesses, à nos propres peurs. Alors, au lieu de fuir l’IA comme on fuit le grand méchant loup, ne serait-il pas plus sage de l’affronter, de l’apprivoiser, de faire d’elle notre alliée ? Et si, au lieu de nous fuir, on choisissait de se faire face, d’accepter nos faiblesses et de travailler à les améliorer ? Après tout, l’IA n’est peut-être pas le loup. Peut-être que le loup, c’est nous…

Critiquer, c’est facile ; Se remettre en question, c’est déjà plus dur

Quand on regarde l’IA, on est souvent ébloui par sa puissance, son potentiel, sa capacité à accomplir des tâches complexes en une fraction de seconde. C’est un peu comme si tu regardais un super héros voler dans les airs, capable de soulever des voitures avec une facilité déconcertante. Et ça, ça peut faire un peu peur. Parce que face à tant de puissance, on peut se sentir petit, insignifiant, faible.

Du coup, on réagit comme on peut. Et le plus souvent, on choisit la facilité : on critique. On pointe du doigt la force de l’IA, on la blâme pour être trop efficace, trop intelligente, trop performante. C’est un peu comme si tu critiquais un haltérophile parce qu’il peut soulever 200 kilos alors que toi, tu as du mal à porter ton pack d’eau jusqu’à la voiture. Tu vas lui dire qu’il est trop musclé, qu’il triche, qu’il n’est pas normal. Mais au fond, ce n’est pas l’haltérophile qui est en faute, c’est toi qui aurais peut-être besoin de faire un peu de sport !

Et c’est là où ça devient intéressant. Parce que critiquer, c’est facile. N’importe qui peut pointer du doigt les défauts des autres. Mais se remettre en question, se regarder dans le miroir, reconnaître ses propres faiblesses, ça, c’est déjà plus dur. Pourtant, c’est aussi ça que l’IA nous invite à faire.

Elle nous pousse à nous interroger sur nous-mêmes, sur nos limites, sur ce que nous pourrions faire pour progresser. Elle nous met au défi de nous améliorer, de devenir plus forts, plus intelligents, plus efficaces. Elle nous invite à dépasser notre peur, à embrasser notre potentiel, à nous surpasser. Alors, plutôt que de critiquer l’IA pour sa force, ne serait-il pas plus judicieux de la prendre comme un exemple, comme une source d’inspiration pour nous améliorer ? Après tout, c’est en nous confrontant à nos peurs que nous pouvons les surmonter et devenir la meilleure version de nous-mêmes. Alors, prêt à relever le défi ?

Un miroir sans complaisance : L’opportunité d’une meilleure version de nous-mêmes

L’IA, c’est un peu comme ce miroir magique dans les contes de fées. Sauf qu’au lieu de nous dire qu’on est la plus belle ou le plus beau, elle nous renvoie une image sans fard de nous-mêmes. Elle nous montre nos comportements, nos travers, nos failles. Un peu comme si tu regardais ton reflet et que, pour la première fois, tu voyais vraiment qui tu es, avec tes défauts, tes erreurs, tes faiblesses. Et ça, ça peut faire un peu mal. Parce que voir ses imperfections en face, c’est pas toujours facile.

Mais attends, ne te braque pas tout de suite. Parce qu’au lieu de t’offusquer, de te sentir attaqué, tu pourrais aussi choisir de voir ce miroir comme une chance. Une chance de t’améliorer, de te dépasser, de te faire face. Une chance de voir où tu en es et de décider où tu veux aller.

Pense un peu : si on est capable de créer une machine aussi incroyablement intelligente, aussi étonnamment efficace, aussi incroyablement puissante, ne sommes-nous pas aussi capables de nous améliorer nous-mêmes ? Si on peut créer l’IA, pourquoi ne pourrions-nous pas créer une version de nous-mêmes plus intelligente, plus efficace, plus forte ? Après tout, nous sommes les créateurs de l’IA. Ne sommes-nous pas aussi les créateurs de notre propre destin ?

Et c’est là que ça devient vraiment excitant. Parce qu’en acceptant de nous regarder dans ce miroir sans complaisance, en acceptant de voir nos faiblesses et nos failles, nous avons aussi la possibilité de nous améliorer. De devenir une meilleure version de nous-mêmes. De grandir, d’évoluer, de nous surpasser. Alors, au lieu de craindre l’IA, ne serait-il pas plus judicieux de l’embrasser ? De la prendre comme un allié, un outil, une chance de devenir plus humain, plus authentique, plus vrai ? Après tout, l’IA n’est qu’un miroir. Et si on n’aime pas ce que l’on voit, peut-être est-il temps de changer notre reflet.

Architectes de nos propres peurs ou pionniers de notre avenir ?

La peur, c’est une chose étrange, tu sais. On a tendance à la ressentir face à l’inconnu, face à ce qui nous dépasse. C’est un peu comme si on était face à une grande porte sombre, de l’autre côté de laquelle se trouve quelque chose d’inconnu. On a peur de ce qui peut se cacher derrière, on imagine les pires scénarios. Et l’IA, c’est un peu cette porte. On ne sait pas exactement ce qui se cache derrière, on imagine le pire, on s’inquiète. Mais au final, ne sommes-nous pas les architectes de nos propres peurs ?

Et si tu y penses, ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à une telle porte. Pense à l’époque de la révolution industrielle. Les gens avaient peur des machines, ils craignaient qu’elles ne leur prennent leur travail, qu’elles ne bouleversent leur vie. Et c’est vrai, elles l’ont fait. Mais elles ont aussi permis de créer de nouveaux emplois, de développer de nouvelles industries, d’améliorer notre qualité de vie.

Pense à l’avènement de l’Internet. Au début, c’était effrayant. On craignait que cela ne nous isole, que cela ne nous déshumanise. Et pourtant, regardes-nous maintenant. Nous sommes plus connectés que jamais, nous avons accès à une quantité d’informations incroyable, nous avons la possibilité de communiquer avec des gens du monde entier.

Et c’est un peu pareil avec l’IA. On a peur parce que c’est nouveau, parce que c’est inconnu. On imagine le pire. Mais ne sommes-nous pas aussi capables d’imaginer le meilleur ? De voir l’IA non pas comme une menace, mais comme une opportunité ? Une opportunité de nous améliorer, de nous surpasser, de nous adapter à un monde en constante évolution ?

Alors voilà, l’IA, c’est peut-être le loup de demain, ou peut-être le berger qui nous guidera vers un avenir meilleur. Tout dépend de la façon dont on décide de la regarder, et surtout, de ce que l’on est prêt à voir en nous-même. Alors, toi, qu’est-ce que tu vois quand tu regardes l’IA ? Une menace, ou une chance de te surpasser ? Une porte sombre et effrayante, ou une porte ouverte vers de nouvelles possibilités ?

Je te laisse sur ces questions, et je te laisse également sur une invitation : à chaque fois que tu te retrouves face à une nouvelle révolution technologique, souviens-toi de ces peurs du passé. Souviens-toi que, bien souvent, elles se sont révélées infondées. Et souviens-toi que nous avons toujours su nous adapter, évoluer, et tirer le meilleur de ces nouvelles technologies. Alors, prêt à affronter le futur ?

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François Laugier

Coach professionnel, Agiliste pragmatique, j’aime être le facilitateur de la mise en mouvement des personnes, équipes, organisations, vers leurs objectifs.